Le secteur du transport, responsable de plus de 30% des émissions de CO₂ dans de nombreux pays industrialisés (France : ≈31 % – Source : Ministère de la Transition Écologique), est au cœur de l'équation climatique. Alors que la trajectoire mondiale reste insuffisante pour l'objectif de 1,5 ∘C, les regards étaient tournés vers la COP30 de Belém, en Amazonie.
Dans un contexte de forte pression réglementaire (CSRD, Taxonomie, Scope 3) et d'impératif de transparence, les Fleet Managers, Directions RSE et Experts Mobilité exigent une feuille de route claire.
Après la COP28 qui a ouvert la porte à la “transition hors des énergies fossiles”, la COP30 devait apporter des réponses structurantes sur :
Quels signaux concrets émanent de la COP30 de Belém pour les professionnels ?
Le secteur des transports est, de loin, l'un des plus grands défis de l'atténuation climatique. Souvent qualifié de “hard-to-abate” (*difficile à décarboner), il est globalement le premier émetteur de CO2 dans de nombreux pays industrialisés. La dépendance quasi totale au pétrole pour les flottes lourdes, l'aviation et le transport maritime le rend particulièrement réfractaire à une transition rapide.
L'importance du transport ne réside pas uniquement dans son volume d'émissions, mais dans son rôle transversal : il touche l'énergie (carburants), les infrastructures (résilience face aux événements climatiques), la qualité de l'air, et la justice sociale.
C'est pourquoi l'intégration de la problématique climat et mobilité dans le dialogue international des Conférences des Parties (COP) est devenue cruciale.
La COP28, tenue à Dubaï en 2023, a marqué un jalon symbolique en étant la première à inclure la référence à la “transition hors des énergies fossiles” (“transitioning away from fossil fuels”) dans son texte final.
Pour le secteur transport climat, ce signal était capital. Il créait une attente pressante pour la COP30 : transformer cette orientation diplomatique en une feuille de route opérationnelle.
Les professionnels de la logistique, des flottes et de l'énergie attendaient de Belém un calendrier précis des engagements. En clair :
Le COP30 des négociations se cristallise autour du Belém Package, l'ensemble des décisions adoptées par les Parties à la Conférence.
Le Belém Package a été adopté par 195 Parties, démontrant un consensus sur les points clés (source : COP30 approves Belém Package, cop30.br, novembre 2025). Le principal engagement chiffré concerne le financement : les Parties s'engagent à tripler le financement de l'adaptation d’ici 2035 pour les pays les plus vulnérables.
Ce volet, bien que ciblant prioritairement les pays en développement, a un impact direct sur la mobilité :
Malgré l'urgence, le Belém Package a échoué à établir une trajectoire explicite de sortie des énergies fossiles. C'est ce qui a mené le Ministère français de la Transition Écologique à qualifier l'issue de la COP30 d'”un accord a minima” (source : COP30 : climat, accord a minima, ecologie.gouv.fr, 18 novembre 2025).
Cette absence de calendrier clair est un manque majeur pour le secteur transport climat. Sans horizon international contraignant :
Deux signaux politiques majeurs et très pertinents pour les experts RSE et flottes sont à retenir :
L'absence d'un cadre contraignant universel post-COP30 n'est pas un motif d'attentisme, mais un appel à l'autonomie stratégique pour l'audience experte.
Pour les fleet managers et les décideurs, la COP30 conduit à ces certitudes :
L'alignement avec la Déclaration sur l'Intégrité est la clé de lecture de la COP30 pour le reporting d'entreprise.
L'analyse post-COP30 est claire : la décarbonation du secteur climat et mobilité ne sera pas menée par le cadre international, mais par la performance et l'intégrité de l'action des entreprises. Les exigences de la CSRD, couplées à l'appel de Belém à l'intégrité climatique, imposent d'abandonner les estimations pour adopter une gestion de flotte basée sur la donnée carbone réelle et auditable.
C'est là que l'expertise d'Oriway prend tout son sens. Oriway fournit aux fleet managers et aux directions RSE les outils nécessaires pour sécuriser la donnée carbone, piloter la décarbonation de manière scientifique et prouver l'alignement de la flotte avec les trajectoires SBTi. En transformant la télémétrie et les usages en leviers de performance carbone vérifiables, Oriway permet de répondre concrètement aux enjeux d'auditabilité, d'optimisation du TCO et de crédibilité exigés par l'ère post-COP30.
La COP30 de Belém n'a pas livré la feuille de route globale contraignante que le secteur du climat et de la mobilité espérait. Elle n'a pas contraint l'action, mais elle a renforcé l'exigence.
Cependant, elle a consolidé une exigence incontournable : l'impératif de la transparence, l'urgence de l'intégrité climatique et la nécessité d'une action opérationnelle et auditable.
Pour les entreprises opérant des flottes, la conclusion est simple : la transition climat et mobilité ne viendra plus d'une contrainte internationale floue, mais de la capacité interne à anticiper, prouver, piloter et transformer la performance carbone de leur flotte. En sécurisant leurs données et en alignant leur stratégie sur les plus hauts standards d'intégrité, elles transforment un risque réglementaire en un avantage compétitif crucial.
Ne laissez pas la transition de votre flotte aux estimations macroscopiques. Pour répondre aux exigences d'auditabilité de la CSRD et à l'appel à l'Intégrité de la COP30, vous devez piloter sur la donnée réelle.
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